L’ École de la SEP s’adresse à toute personne majeure, ayant un diagnostic récent de SEP.
Depuis plus de 80 ans, APF Évasion France handicap organise des séjours en France et à l’étranger, pour mineurs et adultes.
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Un grand merci pour les nombreuses personnes qui participent à ce recueil de témoignages.
Article paru dans le magazine départemental Zoom de l’ APF du Mans - 2ème semestre 2004. Un adhérent nous donne son accord pour publier sur le site son témoignage. (sur le site le 8 novembre 2004)
Maxime nous fait part de sa propre expérience de la sophrologie…
"Il y a dix ans, c’était la première fois que j’entendais parler de la sophrologie par un kinésithérapeute-sophrologue. A cette époque, j’en avais bien besoin car j’étais stressé, agressif, j’avais du mal à parler, à communiquer avec les autres. Je gardais trop les choses en moi, à commencer par ma maladie : la Sclérose en Plaques, avec toutes les douleurs qui l’accompagnent. Mon esprit était trop braqué sur celle-ci.
Faire la lecture de mon corps
Ce kiné, qui avait remarqué ces ennuis au cours de nos nombreuses discussions, m’a proposé de réaliser des séances de sophrologie.
Au départ, elles duraient une heure. C’est là que j’ai appris la respiration abdominale, à faire la lecture de mon corps, à travailler avec mon subconscient, tout en restant entre le sommeil et l’éveil. Lors de ces séances, il me parlait, tout en me faisant dire tout ce que je cachais aux autres (mon divorce, la maladie qui me rongeait et que je n’acceptais pas et, surtout, le manque de confiance en moi).
Au bout de huit séances, mon comportement était bouleversé. J’étais moins stressé, plus amical et j’avais davantage de contacts avec les autres, notamment ma famille, les résidents, le personnel, j’acceptais plus facilement de les écouter…
Les mots peuvent entraîner des maux
Pendant un an, j’ai continué avec cette personne, ce qui m’a permis de découvrir que "les mots" peuvent entraîner des "maux", surtout les mots mal interprétés et les non-dits. J’ai compris, alors, que certaines de mes douleurs étaient psychosomatiques et liées à l’agressivité, au mal de vivre et à un enfermement sur moi-même.
Durant les dernières séances, avant de partir, le kiné restait à côté de moi et je faisais ma séance seul. La première n’a pas été formidable, mais après avoir connu un certain bien-être lorsqu’il m’accompagnait, j’ai persévéré et j’y suis arrivé.
Pratiquer la sophrologie seul
Aujourd’hui, je pratique toujours deux séances par semaine, seul, dans mon studio car j’ai beaucoup de névralgies, de contractures et je fatigue énormément en fauteuil, en raison d’une infection à un disque intervertébral.
Cet état ne m’empêche pas d’être entendu par le monde extérieur. Je suis ouvert à tout, accueillant, sympathique et jamais négatif… Je "POSITIVE" !
Si je peux oser vous donner un conseil : si vous avez des douleurs, essayer la sophrologie, c’est un bien-être et, pour moi, cela a changé ma vie.
Désormais, ma maladie passe après mes affaires personnelles.