Je m’appelle (prénom fictif) : Marine
Mon âge actuellement : 30
La date de mon diagnostic SEP : 2016
Je ne voulais pas que les gens parlent à tord de mes arrêts maladie (elle fait une dépression, elle se met en arrêt parce qu’elle n’est pas contente de ses changements d’horaire...). J’avais une nouvelle supérieure hiérarchique et je voulais que les choses soient claires entre elle et moi.
En entretien d’évaluation, je lui ai dit que si j’étais maintenant si souvent en arrêt maladie, c’était pour une bonne raison et non pas parce que je n’étais pas contente des changements dans mon poste de travail.
Ma supérieure a pris en compte ma maladie, mes difficultés qui apparaissaient au fur et à mesure. Cela nous a permis de revoir certaines choses au niveau de mon poste de travail (horaires aménagés en été à cause de la chaleur par exemple).
Je conseille vivement à toutes les personnes qui le peuvent de parler de votre maladie au sein de votre travail. Dans la plupart des cas, l’employeur est compréhensif (même plus que je ne l’espérais !). Et de ne pas hésiter à expliquer concrètement les choses (ce n’est pas de la fatigue ordinaire que nous ressentons !) aux collègues de travail.
Et surtout, restez positif !
Marine, nous vous remercions de votre témoignage.
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